Le dépôt de bilan d'Aigle Azur est assurément une nouvelle menace pour le pavillon français et cette impression de panique générale vis-à-vis des 9800 slots d'Orly est particulièrement lourde de sens.
Évidemment, la deuxième compagnie privée française paye au prix fort une diversification menée depuis deux ans sur le long-courrier, avec ses dessertes de Pékin puis de São Paulo lancées respectivement sous l'influence de ses actionnaires HNA et David Neeleman. Il y eu aussi cette véritable tragi-comédie fin août, qui allait précipiter encore davantage la compagnie vers le sol, avec les défiances usuelles immédiatement apparues chez ses différents fournisseurs.
Mais les difficultés financières d'Aigle Azur ne peuvent se résumer aux seules décisions stratégiques de la compagnie. C'est en effet oublier que d'autres transporteurs français ne sont pas au plus haut de leur forme avant le démarrage de la saison hiver et que la part...
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