Fin négociateur, Éric Trappier a marqué 2015 et plus particulièrement l'histoire de Dassault Aviation et de son chasseur multirôle Rafale, longtemps désigné comme « l'avion maudit », à cause de ses échecs à l'export. Seules l'armée de l'air et la Marine nationale l'exploitaient. Ce n'est désormais plus le cas. L'avion de combat a connu un gros succès commercial : deux contrats d'achats fermes d'une valeur combinée de plus de 10 milliards d'euros avec l’Égypte (24 exemplaires commandés en février) puis le Qatar (24 exemplaires commandés en avril). L'Inde s'est également engagée durant avril pour l'achat de 36 Rafale, mais le contrat peine encore à être signé.
Éric Trappier et Dassault ? Une histoire d'amour qui dure depuis 1984, année où ce diplômé de l'Institut national des télécoms rejoint l'avionneur français comme simple ingénieur bureau d’études. Depuis, ce charismatique chef d'entreprise a gravi peu à peu tous les échelons...
Il vous reste
69%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.