L’autorité de la sécurité aérienne taïwanaise (Aviation Safety Council) a publié le 6 février les premières données recueillies après la synchronisation et la lecture des enregistreurs de vol de l’ATR 72-600 de TransAsia qui s’est écrasé le 4 février. Elles suggèrent que l’équipage aurait pu couper le mauvais turbopropulseur à la suite du retentissement de la première alarme moteur.
En effet, les données enregistrées par le FDR montrent qu’une alarme s’est déclenchée à 10h52.38 secondes, indiquant une panne sur le moteur 2 (à droite). L’hélice s’est alors placée en drapeau, ce qui réduit sa résistance à l’air. L’ATR se trouvait à une altitude de 1 200 pieds à ce moment.
Quelques secondes plus tard (à 10h53.24), l’arrivée de carburant du moteur 1 (gauche) est coupée et son hélice se positionne également en position drapeau. Après plusieurs alarmes de décrochage, le turbopropulseur est redémarré à 10h54.20, seize secondes avant...
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