Suite à la demande officielle de la Turquie à l’OTAN pour le déploiement de systèmes de défense sol-air Patriot à la frontière turco-syrienne, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Moscou, par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch, s’est dit « préoccupé » par cette demande, arguant que l’installation du Patriot serait susceptible d’envenimer le conflit au lieu de l’apaiser. Ce serait même un « signal alarmant ». Alexandre Loukachevitch a déclaré à la presse : « Nous conseillons à nos collègues turcs non pas de montrer les muscles au risque d’aggraver la situation, mais de peser de tout leur poids sur l’opposition syrienne pour mettre en place le plus vite possible un dialogue national dans ce pays ».
Une vision qu’on pourrait qualifier d’idéaliste, tant la Russie est « pro-Syrie », soutenant le régime répressif de Bachar el-Assad. Le soutien russe...
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