Le syndicat aérien Unsa et le député UMP Bernard Carayon ont fustigé vendredi le projet d'octroyer une prime de non-concurrence de 400.000 euros à l'ancien directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon. Le syndicat enjoint l'ensemble des actionnaires, des salariés, et l'Etat, qui détient une partie du capital d'Air France, à refuser le versement de la prime lors de l'assemblée générale des actionnaires programmée à la fin du mois. Ces protestations interviennent alors que des menaces de suppressions de postes planent sur la compagnie française, qui dit avoir décelé des "sureffectifs" dont elle ne précisera le volume que durant la deuxième quinzaine de juin. La compagnie a publié une mise au point écrite où elle explique que la prime en question a déjà été versée, qu'elle répond aux obligations et aux usages, et que les actionnaires ne peuvent pas revenir dessus. "La résolution soumise au vote des...
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