Le Japon reste accessible. Après le séisme et le tsunami qui ont touché le pays le 11 mars et malgré les risques d’accident nucléaire, les compagnies aériennes ont généralement maintenu et adapté leur programme de vols à la situation catastrophique. Japan Airlines et All Nippon Airways tentent notamment d’assurer la plupart de leurs vols.
Rares sont en effet les compagnies qui, comme Austrian Airlines ou Air China, ont suspendu toutes leurs opérations vers le Japon jusqu’à nouvel ordre. Air France ou Swiss International Airlines ont adapté leur programme de vol. La liaison directe vers Tokyo en Airbus A380 du 14 mars a notamment été remplacée par un vol avec escale à Séoul réalisé en Boeing 777. Les compagnies américaines, Lufthansa, Cathay Pacific ou Singapore Airlines ont quant à elles repris leur programme de vols classique.
Toutes ont facilité le processus de changement ou d’annulation de réservation, sans appliquer de pénalité. Des tarifs spéciaux sont également désormais disponibles pour les personnes désireuses de quitter le Japon.
Les aéroports tokyoïtes de Narita et Haneda ont rouvert dès le 11 mars, permettant des opérations quasi normales. Toutefois, plusieurs réacteurs nucléaires sont actuellement fermés et des coupures électriques par rotation sont programmées dans le Kanto (la région autour de Tokyo), risquant de perturber davantage tous les modes de transport. Certaines industries ont décidé de suspendre leur production au moins jusqu’au 20 mars.
Le Japon a connu le plus important séisme de son histoire le 11 mars, d’une magnitude de 8.9 sur l’échelle de Richter : la terre a tremblé à 150km de la côte nord-est de Honshu, provoquant un tsunami. Des vagues allant jusqu’à 10 mètres de hauteur ont balayé la côte pacifique, noyant des villes entières. Une estimation provisoire table sur environ 10 000 victimes, mais ce nombre pourrait être largement dépassé.
Alors que les secours recherchent des survivants, une part importante de l’attention des équipes de secours se tourne vers le risque nucléaire, actuellement de niveau 4 (accident avec conséquences locales). Après le réacteur 1 de la centrale de Fukushima Dai-ichi le 12 mars, le réacteur 3 a lui aussi subi une explosion d’hydrogène le 14 mars et le système de refroidissement du réacteur 2 est à son tour tombé en panne. Les explosions n’auraient pas endommagé les réacteurs ni les enceintes de sécurité.
Mise à jour de 16h : Austrian airlines a repris ses vols vers Tokyo. Le vol retour comportera une escale à Séoul.