Dans son enquête insertion 2012, l’ESTACA, école d’ingénieurs généraliste en 5 ans, révèle que parmi ses diplômés 2011, 30 % d’entre eux ont rejoint une entreprise du secteur aéronautique, soit autant que l’année précédente. L’industrie automobile, malgré la crise qui la touche, reste le premier employeur pour les ingénieurs diplômés de l’ESTACA avec 41 % d’embauchés de la promotion 2011.
Les ingénieurs sont recrutés en majorité dans de grandes entreprises de plus de 10 000 salariés à l’image d’EADS, Safran, Altran et Dassault, sur des postes en R&D (53,5 %), dans l’audit/expertise/l’assistance technique (15,3 %) et la production/exploitation/méthodes (9,6 %).
L’Île-de-France est le premier bassin d’emploi pour les ingénieurs de l’ESTACA : 53 % des diplômés de la promotion 2011, tous secteurs d’activité confondus, sont en poste dans une entreprise implantée dans la région parisienne. Au contraire, l’enquête de la CGE indique qu’en général les ingénieurs préfèrent travailler en Province (51,7 %).
Le stage en entreprise demeure une des voies principales d’accès à un premier emploi : 47 % des étudiants en 2011 ont trouvé leur premier emploi par ce biais, contre 44 % pour la promotion précédente. Les relations école-entreprises jouent également un rôle de premier plan dans l’insertion professionnelle des jeunes ingénieurs de l’ESTACA.
Du côté du salaire, les ingénieurs de l’ESTACA sont là encore bien lotis puisqu’en moyenne ils commencent leur carrière avec une rémunération brute annuelle (primes et avantages inclus, toutes localisations comprises) de 37 000 euros, « un chiffre conforme à la moyenne des écoles d’ingénieurs en France (36 406 €) », précise l’école d’ingénieurs. « 81 % des salaires sont compris entre 30 000 € et 39 999 € », explique l’ESTACA.