Le nuage de cendres volcaniques n’a pas fini de faire parler de lui. Les aéroports irlandais et quelques plateformes du nord de l’Ecosse ont dû suspendre leurs opérations durant toute la matinée du 4 mai, de 7h à 13h heure locale, en raison d’un nouveau nuage de cendres provenant du volcan islandais Eyjafjöll.
Cette fermeture temporaire, application du principe de précaution, n’est pas due à un regain d’activité du volcan mais à une modification des conditions météorologiques. Un vent de nord-est poussait en effet les cendres vers les îles britanniques. Toutefois, le survol de l’Irlande n’était pas interdit.
L’incident intervient le jour même où les ministres européens des Transports ouvrent un conseil extraordinaire à Bruxelles à propos de la suspension totale du trafic aérien européen durant plusieurs jours au milieu du mois d’avril occasionnée par l’éruption de l’Eyjafjöll. Cette réunion doit aboutir à une meilleure gestion de ce genre de crise.
Elle doit également en tirer les conséquences économiques. L’interdiction de vol aurait coûté entre 1,5 et 2,5 milliards d’euros. Le Vice-président de la Commission Européenne Siim Kallas avait indiqué le 27 avril que l’UE n’était pas opposée à ce que des aides d’Etat soient versées aux transporteurs européens.