S’il est une compagnie aérienne dont on ne doute pas qu’elle est en pleine expansion, c’est Emirates. Et Tim Clark, son président, a laissé entendre qu’elle n’était pas prête de s’arrêter : elle devrait transporter 70 millions de passagers en 2020, devenant la plus importante compagnie mondiale en termes de passagers internationaux. Elle en a accueilli 39,4 millions à bord de ses appareils en 2012-2013.
La compagnie s’est donné les moyens de ses ambitions. Sa flotte, compte actuellement 207 appareils, devrait atteindre 250 appareils en 2020. Elle détient en effet d’importants carnets de commandes chez Airbus et Boeing, desquels elle attend encore la livraison de 53 A380 et 64 Triple Sept.
Son réseau ne cesse pas non plus de se développer. Cette expansion a été particulièrement soutenue en 2013 puisque vingt nouvelles routes ont fait leur apparition au programme de vol depuis le mois de janvier et trois autres sont prévues d’ici la fin de l’année (Conakry, Sialkot et Kaboul). Elle dessert aujourd’hui 135 destinations dans 76 pays, à raison de près de 3 200 vols hebdomadaires.
Pour cela, Emirates doit pouvoir compter sur ses infrastructures. L’aéroport de Dubaï suit donc son développement : il a inauguré un nouveau terminal 3 en 2008 puis un hall dédié aux opérations en A380 de la compagnie (le hall A) au début de l’année. Les travaux sont encours pour agrandir le hall D d’ici 2015. Par ailleurs, le nouvel aéroport Al Maktoum s’apprête à ouvrir aux opérations passagers à la fin de la semaine.
Tim Clark explique que tous ces projets sont possibles grâce à la localisation du hub de Dubaï. Celle-ci permet à la compagnie de desservir 90% de la population mondiale en vol direct.