Le gouvernement a décidé le 10 avril de maintenir les opérations de Cyprus Airways durant l’été. Cependant, il a demandé pour cela que les employés de la compagnie acceptent les mesures de restructuration, « une condition cruciale » selon les propos du porte-parole du gouvernement Christos Stylianides.
Cependant, le plus important syndicat de la compagnie, Synika, a refusé les termes de la restructuration le 11 avril, les jugeant inacceptables en l’état. Le programme, établi par Air France Consulting, prévoit en effet le licenciement d’entre 500 et 650 employés sur le millier que compte la compagnie, une réduction des salaires de 17% et la réduction de la flotte de dix à six appareils (de la famille A320).
Cyprus Airways a publié une perte nette de 55,8 millions d’euros en 2012, plus que le double de celle de 2011 (23,9 millions d’euros). Elle cherche désormais un repreneur. Des investisseurs chinois pourraient être intéressés par la compagnie chypriote mais rien de concret n’a émergé des négociations à l’heure actuelle.
Elle se trouve également sous le coup d’une enquête de la Commission Européenne au sujet des aides gouvernementales dont elle a bénéficié, qui pourraient ne pas avoir respecté les termes du droit communautaire.