Le ministère britannique de la Défense a attribué le 26 mars à MBDA le contrat de développement et de production du programme de missile antinavires léger du futur (FASGW(H)/ANL). L’accord est estimé à 600 millions d’euros et sera financé à la fois par la Grande-Bretagne et la France.
Cette étape signe le lancement du programme de missile de 100 kg qui équipera à terme les hélicoptères utilisés par les marines respectives, les AW159 Wildcat, NH90 NFH ou encore Panther. L’ANL sera capable de « neutraliser les patrouilleurs, des vedettes rapides et des petites embarcations dans des situations de crise », selon le communiqué de la DGA.
La DGA et son homologue britannique, la DE&S (Defence Equipment & Support) conduiront de manière conjointe le programme à travers un bureau commun qui sera basé à Bristol. Le MoD précise que l’investissement devrait soutenir environ 200 postes hautement qualifiés en Grande-Bretagne et également en France. Les travaux auront lieu sur les sites britanniques de MBDA de Lostock, Bristol et Stevenage.
L’annonce faite par le MoD vient « mettre en pratique » le mémorandum d’entente signé le 31 janvier dernier lors du dernier sommet franco-britannique qui s’est tenu à Brize Norton. « C’est une décision capacitaire et pas uniquement politique » a précisé le porte-parole du ministère de la Défense Pierre Bayle, qui ajoute que l’ANL est un « facteur d’intégration et d’interopérabilité » répondant aux besoins des marines françaises et britanniques.
Aucune information sur les quantités n’a encore été précisée par les deux gouvernements.