Ryanair se réjouit de son année. En 2024-2025, la compagnie a réussi à franchir le cap symbolique des 200 millions de passagers qu’elle visait depuis quelques années. Elle a aussi pu augmenter son chiffre d’affaires de 4 % à 13,95 milliards d’euros, le tout malgré les retards de livraison de Boeing.
En revanche, le bénéfice après impôts à chuté de 16 % à 1,6 milliard d’euros, sous l’effet d’une baisse des prix des billets (de 7 %). La low-cost irlandaise explique que les pressions sur le pouvoir d’achat de ses clients l’ont obligée à stimuler davantage le marché par des offres. Les recettes auxiliaires ont toutefois continué à progresser.
Côté flotte, Ryanair a pu intégrer une trentaine de 737-8200 sur l’année fiscale, portant leur nombre à 181 sur une flotte de 618 appareils. Elle se montre « de plus en plus confiante » en la capacité de l’avionneur de livrer les 29 appareils restants de sa commande « bien avant la saison été 2026 ». Mais les retards vont la contraindre à limiter de nouveau sa croissance cette année, à 3 %, et à attendre l’année fiscale 2027 (mai 2026 – avril 2027) pour rattraper ses prévisions initiales. Elle vise ainsi 206 millions de passagers annuels sur l’année fiscale 2026.
La low-cost affiche également sa confiance en le programme 737 MAX 10. Affirmant que Boeing compte faire certifier l’appareil avant la fin de l’année, elle s’attend à réceptionner une quinzaine d’appareils au printemps 2027.