La directrice financière de Lufthansa, Simone Menne, a indiqué la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de rapprochement entre Lufthansa et Turkish Airlines pour le moment. Elle a déclaré : « nous restons en contact, il n’y a pas de porte fermée. Mais pour le moment, ce n’est pas réalisable. »
Une fusion n’est pas possible en raison des contraintes imposées par les autorités quant à la composition de l’actionnariat des compagnies aériennes. Aucune des deux compagnies ne serait autorisée à racheter l’autre.
Par ailleurs, Turkish Airlines a beau connaître une expansion très rapide, elle reste encore trop petite pour être sur un pied d’égalité avec Lufthansa dans une négociation, rendant difficile tout accord sur le partage des bénéfices d’un rapprochement.
Mais cela ne va peut-être pas rester longtemps le cas. Alors qu’elle a plus de 200 appareils en commande chez Airbus et chez Boeing, la compagnie turque envisage déjà de s’engager pour de nouveaux appareils pour des livraisons entre 2020 et 2023, selon les dires de son président Hamdi Topcu.