Air Arabia a célébré ses dix ans d’opérations le 28 octobre. Pour l’occasion, le CEO de la low-cost arabe Adel Ali a organisé une conférence de presse à Dubaï au cours de laquelle il a déclaré « il y a dix ans, nous n’aurions pas pu prévoir la rapidité avec laquelle Air Arabia allait se développer. »
Lorsqu’elle a été lancée en octobre 2003, Air Arabia n’exploitait en effet que deux A320 et desservait cinq aéroports. Dix ans plus tard, la compagnie de Sharjah a transporté 37 millions de passagers, compte 34 A320 dans sa flotte – dont cinq équipés de Sharklets – et a construit un réseau de 86 destinations desservies au départ de trois hubs, s’étendant de l’Europe à l’Inde en passant par la Russie.
Air Arabia a créé deux filiales. Air Arabia Maroc, lancée en 2009, basée à Casablanca mais offrant des vols depuis cinq aéroports marocains, exploite quatre A320 et dessert quinze destinations, dont trois en France (Lyon, Marseille et Toulouse). Air Arabia Egypt a quant à elle été lancée en 2010 depuis Alexandrie et dessert six destinations à l’aide d’un appareil.
Air Arabia a aussi connu ses échecs. Fly Yeti, co-entreprise fondée en 2007 avec Yeti Airlines au Népal, n’a pu opérer que durant un an. Quant au projet de compagnie en Jordanie, il n’a toujours pas été concrétisé. Malgré tout, le groupe a toujours été rentable depuis sa création.
La deuxième décennie de la compagnie devrait voir le développement des liaisons au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Son ambition est en effet de se développer dans tous les aéroports du monde arabe et elle pourra y travailler dès 2014, dix nouveaux appareils devant intégrer la flotte à cette date.
Pour fêter ses dix ans, la compagnie a appliqué une livrée spéciale à l’un de ses A320 (A6-ANB). L’appareil (photo) volera sur les premières destinations de la compagnie en 2003, parmi lesquelles figure Bahreïn.