Les discussions avec le syndicat IAM d’Everett, visant à prévenir toute grève durant dix ans, auraient échoué. Boeing a donc eu un atout supplémentaire à placer dans sa balance en faveur de Charleston, qui s’est mise à pencher clairement du côté du site de Caroline du Sud. C’est donc là que l’avionneur américain a pris la décision d’installer la seconde ligne d’assemblage final du B787 le 28 octobre.
Le site de Charleston abrite déjà certaines activités liées au Dreamliner : il est en effet chargé de la fabrication, de l’assemblage et de l’installation des systèmes pour la section avant du fuselage de l’appareil. A proximité se trouve également Global Aeronautica, dans laquelle Boeing détient 50% de participation et qui s’occupe de joindre et intégrer des sections du B787 produites par d’autres partenaires industriels.
Les installations de Charleston permettront à Boeing d’augmenter ses cadences de production à dix appareils par mois. Elles pourront également prendre en charge les activités de test et de livraison du Dreamliner.
En attendant la construction de cette ligne d’assemblage final en Caroline du Sud, les capacités d’Everett vont être développées afin d’assurer une introduction sans heurt au B787-9. Elles reviendront à leur niveau « normal » dès que le site de Charleston sera opérationnel.
C’est la première fois que la production d’un gros-porteur occidental sera assurée simultanément par deux lignes d’assemblage final.
