Les nuages qui planaient au-dessus de SAS commencent à se lever. Le groupe scandinave a publié ses résultats pour le premier trimestre 2011 (de janvier à mars) le 10 mai 2011. S’ils restent dans le rouge, ils témoignent d’une amélioration importante de sa santé.
Sur la période, le chiffre d’affaires a légèrement diminué (-3%) pour atteindre 1,028 milliard d’euros. En revanche, la perte nette a été réduite quasiment de moitié, passant de 79,4 millions d’euros à 41,6 millions d’euros. SAS a indiqué de cette réduction était majoritairement due aux réductions de coûts mises en place par le groupe dans le cadre du plan de restructuration Core SAS – qui touche à sa fin.
La reprise économique, commencée en 2010 et qui s’est poursuivie sur le premier trimestre, devrait caractériser l’intégralité de l’année 2011, selon le groupe. Elle devrait même être plus forte en Suède et en Norvège que dans le reste des pays européens. SAS est donc plutôt optimiste pour son bilan annuel : le groupe estime que son résultat avant impôts devrait être positif en 2011, sauf événement inattendu. Ses seules incertitudes concernent les yields et le prix du carburant. Si ce dernier se maintient à son niveau actuel, le poste carburant devrait peser 111,6 millions d’euros sur sa base de coûts cette année. Mais malgré cela, les prévisions annuelles restent positives.
Les évolutions en 2011
Actuellement, plusieurs compagnies ont augmenté leurs capacités au-delà du taux de croissance du marché scandinave : le marché est donc en surcapacité sur certaines routes, notamment sur le marché domestique suédois et sur les routes européennes au départ du Danemark. Mais SAS attend en parallèle une augmentation de la demande sur le marché scandinave et pour ses routes vers les Etats-Unis – elle a d’ailleurs récemment lancé une liaison Oslo – New York. Elle a également déjà commencé à augmenter ses parts de marché en Norvège.
Elle a également entamé le renouvellement de sa flotte. Elle est en train de l’harmoniser dans ses trois bases : Stockholm et Oslo n’abriteront plus que des Boeing 737NG et Copenhague des Airbus.