Lors du congrès des compagnies low-cost, qui se déroule actuellement à Londres, Michael O’Leary est revenu sur le projet de Ryanair de lancer des vols long-courrier. Le président de la compagnie a donné davantage de précisions le 17 septembre sur la façon dont il envisage le début de ces opérations.
Les opérations long-courrier se concentreraient sur les vols transatlantiques. Elles pourraient relier initialement trois villes européennes – pour le Royaume-Uni, des villes à fort potentiel de croissance mais peu desservies – à trois villes des Etats-Unis.
La flotte compterait initialement sept appareils puis elle s’étofferait au rythme de sept appareils par an pendant sept ans. La low-cost long-courrier, séparée de Ryanair, pourrait alors relier dix villes européennes à dix villes américaines.
Michael O’Leary a également souligné qu’il ne pourrait pas appliquer à la lettre près le modèle de Ryanair aux opérations long-courrier et que les appareils comprendraient probablement une classe Affaires.
Cependant, un problème de taille se dresse face à ce projet, comme le président de Ryanair l’avait déjà rappelé au salon du Bourget : il requiert la livraison rapide d’appareils long-courrier à un tarif peu élevé. Or, ces appareils sont très demandés et les carnets de commandes des avionneurs sont pleins sur plusieurs années.
