Les PNC de Lufthansa renforcent leur mouvement. Le syndicat UFO a annoncé le 4 septembre qu’une nouvelle journée de grève était programmée pour le 7 septembre.
Alors que les arrêts de travail étaient jusqu’alors cantonnés aux trois aéroports principaux de la compagnie (Francfort, Munich et Berlin) et ne duraient que huit ou neuf heures, le prochain mouvement devrait s’étendre à toute l’Allemagne et durer vingt-quatre heures.
Le personnel de cabine demande une revalorisation de 5% des salaires et la garantie par Lufthansa de limiter le recours à l’externalisation et au travail temporaire. Lufthansa a proposé une augmentation de 3,5% en échange de davantage d’heures de travail. Les négociations ont été rompues la semaine dernière après plus d’un an de discussion.
UFO, qui représente les deux tiers des PNC, a précisé que si Lufthansa acceptait une médiation, le mouvement pourrait être suspendu. La compagnie, de son côté, a répété qu’il n’y avait aucune raison de recourir à une médiation, ses concessions justifiant à elles seules le retour à la table des négociations.
Après avoir suspendu plus de 200 vols le 31 août, Lufthansa a dû en annuler plus de 300 le 4 septembre, soit un vol sur six. Pour compenser au moins partiellement les annulations, Austrian Airlines a affecté des appareils plus grands à ses dessertes de l’Allemagne.
La grève pourrait coûter entre 5 et 10 millions d’euros par jour à la compagnie, un montant qui pourrait atteindre 50 millions d’euros en cas de grève totale sur une journée.