Les autorités de l’aviation civile du Mozambique ont révélé le 21 décembre que l’accident de l’Embraer 190 de la compagnie LAM (Linhas Aéreas de Moçambique) était sans doute délibéré et imputable au commandant de bord.
Selon les enregistrements des CVR et DFDR, celui-ci aurait été seul dans le poste et aurait intentionnellement modifié les paramètres du pilote automatique pour que l’appareil s’engage dans une descente à 6000 pieds/minutes alors que celui-ci était en croisière à 38000 pieds.
Des bruits de coups portés contre la porte d’accès au cockpit et des demandes répétées pour y entrer ont été relevés par le CVR.
L’appareil, immatriculé C9-EMC, assurait un vol régulier entre Maputo et Luanda (Angola). Il n’y a eu aucun survivant parmi les 27 passagers et 6 membres de l’équipage.
L’enquête est menée par les autorités de l’aviation civile namibiennes, en partenariat avec l’Angola, le Botswana, le Mozambique, le Brésil et le NTSB américain.
