Alitalia résiste envers et contre tout. Malgré le retrait de la seule offre de reprise, la compagnie italienne continue d’assurer ses vols et vient de relancer un appel d’offres pour son rachat. Mais l’ENAC a annoncé le 22 septembre qu’elle pourrait retirer sa licence d’exploitation à Alitalia dès le 25 septembre.
La direction nationale de l’aviation civile italienne a convoqué Augusto Fantozzi, l’administrateur extraordinaire d’Alitalia, le 22 septembre pour lui demander de remettre un plan réaliste sur le futur économique et financier de la compagnie d’ici jeudi. De ce plan dépendra le maintien de la licence d’exploitation.
Augusto Fantozzi a quant à lui laisser jusqu’au 30 septembre à d’éventuels investisseurs pour présenter une nouvelle offre de rachat de la compagnie. Mais les intéressés ont fondu comme neige au soleil, d’autant que lorsque la compagnie est à l’article de la mort, les syndicats trouvent encore le moyen de rejeter tout plan de sauvetage dans l’optique d’une improbable renationalisation.
Le dernier en date, celui du consortium d’investisseurs italiens CAI menée par Piaggio, a été rejeté le 18 septembre par les syndicats. Il prévoyait l’injection d’un milliard d’euros dans la compagnie mais également la suppression de plus de 3 200 emplois.