La cause de l’accident de l’AS332 L2 Super Puma de l’opérateur CHC en mer du Nord n’est pas liée à un problème technique, selon un porte-parole des autorités britanniques de l’aviation civile (CAA).
L’appareil, qui reliait la plateforme offshore Borgsten Dolphin à l’aéroport de Sumburgh pour le compte du groupe pétrolier français Total, s’était abîmé le 23 août dernier au large des îles Shetland, tuant 4 de ses 18 occupants.
« Sur la base de toutes les informations actuellement disponibles, nous ne croyons pas que l’accident a été causé par un problème de navigabilité ou par un problème technique, et considérons que la décision prise par les opérateurs de reprendre les vols Super Puma est appropriée » précise la CAA.
Très tôt, l’opérateur CHC Helicopter avait déjà déclaré qu’il ne pensait pas que l’accident était lié à « problème fondamental » sur l’hélicoptère et que l’architecture de l’AS332 L2 était suffisamment différente de celle des EC225 pour ne pas faire le lien avec les autres accidents de Super Puma en mer du Nord.
L’ensemble des AS332L, AS332L1, AS332L2 et EC225 de CHC Helicopter avait été remis en service le 26 août, à l’exception de ceux opérés depuis le Royaume-Uni.
