La situation reste bloquée pour la future famille de Triple Sept de Boeing. Le syndicat des machinistes du géant américain de l’aéronautique, le Machinists & Aerospace Workers District 751 (IAM 751), a refusé de signer la seconde offre présentée par l’avionneur concernant la prolongation de huit ans d’un contrat d’entreprise couvrant la production du futur 777X. Boeing souhaitant fabriquer et assembler son dernier né sur son site historique de Paine Field (Everett) dans l’État de Washington, où est déjà produit le 777.
La nouvelle offre, présentée jeudi et qualifiée de « meilleure et dernière offre », était une réponse à la proposition soumise par IAM à Boeing mercredi. L’avionneur proposait notamment d’augmenter le bonus des salariés de 10 000 dollars à 15 000 dollars, ainsi que des garanties sur des soins dentaires supplémentaires. Boeing a même proposé de garantir la production du 737 MAX sur le site de Renton jusqu’en 2024.
Malgré ce rejet, les négociations restent ouvertes.
Sans aucun accord, Boeing pourrait être obligé de délocaliser une partie de l’activité d’assemblage et de construction de certains éléments de l’appareil vers des sites non syndiqués aux États-Unis ou au Japon. Quelque 54 sites potentiels pour la production du 777X auraient déjà été identifiés a annoncé Boeing dans un communiqué.
La première proposition, rejetée massivement par les 31 000 mécaniciens, prévoyait la fin des plans de retraite et une hausse des cotisations maladie. La contrepartie proposée était la garantie de 20 années de travail dans le cadre du programme du 777X.
