Cette semaine, pas de grandes avancées, ni d’annonces fracassantes concernant le « trillion program », le F-35 Joint Strike Fighter, dernier né des chasseurs de Lockheed Martin.
La première réunion tant attendue entre les partenaires internationaux du programme F-35 Joint Strike Fighter s’est tenue le 2 mars dernier. A la sortie, pas de grande révolution, une réunion plus importante devant se tenir les 14 et 15 mars prochains. Julian Fantino, ministre associé de la Défense nationale du Canada, s’est félicité des échanges dans un communiqué de presse, mais rappelle tout de même que le budget prévu pour le remplacement des CF18 par les F-35 ne sera pas revu à la hausse.
Mardi 6 mars, le F-35A a enfin été autorisé à voler à la base d’Eglin (photo), en Floride, après la certification accordée le 28 février dernier par l’US Air Force. Cet évènement notable a pourtant tourné court 15 minutes après le décollage, en raison d’une fuite de carburant. Résultat : au lieu des 90 minutes prévues, le pilote a dû retourner à la base pour faire examiner l’avion. L’USAF s’est tout de même félicitée de ce premier vol, tout en ne donnant aucun détail quant à l’avarie constatée.
Mardi 6 mars encore, on apprend que le rayon d’action du F-35A sera revu à la baisse – réduction de 8 kilomètres – afin de maintenir des coûts un tant soit peu raisonnables. Une décision justifiée par le chef d’état-major de l’US Air Force, le général Norton Schwartz, par le fait que les ajustements qui devraient être faits ne valent pas le coût qu’ils engendreraient.
La rencontre des 14 et 15 mars prochains devraient peut-être apporter quelques nouvelles plus importantes pour la suite du programme.