Peu de chances subsistent de retrouver des survivants. Le Boeing 737-800 de Kenya Airways a été retrouvé le 6 mai grâce aux indications de pêcheurs qui avaient entendu une détonation sourde la nuit où l’appareil s’est écrasé. Il gît dans un marécage de la mangrove camerounaise, un lieu très difficile d’accès situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Douala.
L’appareil, venu d’Abidjan en Côte d’Ivoire, avait décollé le 5 mai à 00h05 de l’aéroport camerounais de Douala, où il avait fait escale, et devait se rendre à Nairobi, au Kenya. Une dizaine de minutes après avoir quitté le tarmac, il a envoyé un signal de détresse à la tour de contrôle avant de disparaître des écrans radar. Les causes de l’accident sont encore inconnues mais les conditions météorologiques étaient alors très mauvaises, une pluie torrentielle tombant sur la région.
Le vol KQ 507 transportait 105 passagers et neuf membres d’équipage. Les autorités camerounaises ont annoncé le 7 mai au matin qu’il n’y avait probablement aucun survivant, l’appareil s’étant enfoncé dans le marécage. Les équipes de recherche ont mis près de deux jours à localiser l’épave en raison de la densité de la forêt équatoriale et de l’inattendue proximité du lieu de l’accident.
Le Boeing B737-800 pourrait être celui immatriculé 5Y-KYA, cette information restant à confirmer. L’appareil était neuf et avait été livré à Kenya Airways au mois d’octobre 2006. La compagnie, l’une des plus sûres et des plus modernes du continent africain, a presque achevé le renouvellement de sa flotte.
A l’invitation des autorités camerounaises, une équipe formée par le NTSB, la FAA et l’avionneur est arrivée sur les lieux pour démarrer l’enquête sur les causes de cet accident.