EasyJet voit en la France un grand potentiel de développement. La low-cost britannique a donc décidé d’y investir encore davantage le 4 octobre en annonçant l’ouverture de deux nouvelles bases à Paris CDG et Lyon Saint-Exupéry. Elles seront opérationnelles en février et avril 2008, permettront à la compagnie de lancer treize nouvelles routes et devraient lui apporter deux millions de passagers supplémentaires.
L’aéroport de Roissy CDG sera la 18e base d’easyJet. Trois Airbus A319 y seront stationnés à partir du 7 février, date de lancement de la première des six nouvelles destinations : Biarritz. Suivront Porto, Venise, Marrakech, Hambourg et Cracovie.
Celle de Lyon Saint-Exupéry ouvrira quant à elle le 4 avril 2008, avec deux A319. Sept villes seront desservies depuis la capitale du Rhône : Bordeaux, Toulouse, Casablanca, Marrakech, Venise, Porto et Lisbonne.
Le lancement de ses deux nouvelles bases représente un investissement de 600 millions d’euros sur quatre ans. D’ici 2011, vingt appareils devraient y stationner, transportant douze millions de passagers sur environ quatre-vingts routes. EasyJet devrait alors y employer un millier de personnes.
La France attire particulièrement la compagnie. Elle y possède en effet déjà une base, à Orly, où six appareils se trouvent en permanence (photo ci-dessous). Le pays est également le point de départ ou d’arrivée d’une cinquantaine de ses liaisons, dont onze à CDG et cinq à Lyon. Enfin, quarante vols partent quotidiennement de l’un des aéroports de la capitale.
Pourtant, easyJet pense qu’elle peut s’imposer davantage. Elle a en effet constaté que la pénétration des compagnies low-cost en France n’était que de 17%, alors que la moyenne européenne se situe à 33% : le pays a donc du retard à rattraper. Encore faut-il qu’Air France ne lui mette pas de bâtons dans les roues…