Le bilan du troisième trimestre a été conforme aux prévisions. Air France KLM a publié un chiffre d’affaire stable de près de six milliards d’euros le 13 février qui s’accompagne d’un résultat d’exploitation et d’un résultat net négatifs. Mais face à l’accentuation de la crise, le groupe a également annoncé qu’il allait supprimer 1 000 à 1 200 postes cette année.
Cette baisse des effectifs devrait être accomplie par le gel des embauches et le non remplacement des départs à la retraite. Le groupe a assuré qu’il n’y aurait pas de plan de licenciements.
En ce qui concerne les résultats trimestriels, ils sont en ligne avec ce que le groupe avait annoncé en janvier : le résultat d’exploitation est négatif de 194 millions d’euros et le résultat net de 505 millions d’euros. Pourtant, le trafic a augmenté de 3,4%, davantage que l’offre.
Air France KLM a expliqué que le trafic long-courrier prouvait sa résistance mais que ces recettes unitaires diminuaient à cause de la raréfaction des voyageurs d’affaires, un manque à gagner qui n’est pas compensé par la vitalité de la classe économique. Et le moyen-courrier subit l’impact des mauvaises performances des vols domestiques. Quant au cargo, il a connu une baisse de trafic de 12,5% qui a entraîné une dégringolade des recettes unitaires. Le groupe a également subi la dépréciation de sa couverture carburant, l’impact négatif étant évalué à 39%.
La baisse des effectifs n’est donc pas la seule mesure de lutte contre la crise qu’Air France KLM a prise. Le groupe a décidé de réduire de 2% ses capacités au cours du programme été et de diminuer l’importance de ses investissements. Il a également opté pour le débouclage de sa couverture carburant.