Les bases province vont être pour Air France l’occasion d’améliorer sa productivité. La compagnie française a en effet présenté les détails de la réorganisation de son réseau moyen-courrier le 11 juillet et de son « offensive au départ des régions. »
La première base à ouvrir sera Marseille, comme prévu, à partir du 2 octobre. Treize liaisons directes sont être inaugurées : vers Bâle Mulhouse, Biarritz, Brest, Athènes, Copenhague, Düsseldorf, Eindhoven, Milan-Malpensa, Moscou, Prague, Beyrouth, Istanbul et Casablanca.
Les lignes déjà existantes vont également voir leurs fréquences augmenter, comme vers Bordeaux, Toulouse, Lille et Nantes. En ce qui concerne Paris, un vol quotidien sera ajouté vers Roissy CDG et deux rotations quotidiennes vers Orly. Au total, sur Marseille, Air France va augmenter son offre de 50%, ce qui représente 1,3 million de passagers supplémentaires chaque année.
D’autres bases ouvriront au printemps 2012 à Toulouse, Nice et Bordeaux. Les détails n’ont pas encore été fixés mais, au total (avec Marseille), ce sont cinquante-quatre liaisons directes vers l’Europe et le bassin méditerranéen qui vont être créées. Les liaisons domestiques étant renforcées en parallèle, l’offre totale d’Air France devrait augmenter de 30%.
Une productivité améliorée
Air France a tenu à préciser que son service resterait le même. Les passagers pourront toujours choisir leur siège, profiter d’une collation ou enregistrer gratuitement leur premier bagage. Malgré cela, les coûts diminueront de 15% grâce au recours aux armes des low-cost, que la compagnie française veut combattre.
La flotte se composera en effet d’un seul type d’appareils, l’A320 – aucune liaison ne sera donc déléguée aux filiales et partenaires. Leur utilisation va également être optimisée grâce notamment à des créneaux horaires plus larges et une réduction du temps d’escale. Pierre-Henri Gourgeon, le DG d’Air France KLM, estime ainsi que les monocouloirs passeront d’une utilisation quotidienne de 8h15 à 11h40.
Le personnel navigant étant basé en régions, il n’aura plus à être transféré à Paris avant d’entamer ses rotations : pilotes et PNC voleront donc davantage d’heures. Enfin, une meilleure utilisation sera faite des personnels et matériels au sol.