L’expérience du long-courrier ne semble pas concluante pour Air Berlin. Selon le journal allemand WirtschaftsWoche dans son édition du 7 mars, la compagnie low-cost allemande est en train d’examiner les éventuels bénéfices de la vente de sa filiale LTU et d’un recentrage sur ses activités court- et moyen-courriers. Il s’agit d’un élargissement du plan d’économies de la compagnie.
Air Berlin a cité deux raisons qui l’ont poussée à envisager cette séparation. Tout d’abord, les réservations des tour-opérateurs sont en déclin à cause de la baisse de la demande. Or, ils représentent la majorité des places réservées sur les vols long-courriers de la compagnie, opérés par LTU. Les vols vers la Chine ont déjà dû être suspendus à l’automne dernier à cause de la faiblesse de la demande.
Un syndicat de pilotes demande également des augmentations de salaires qui sont trop importantes pour assurer la viabilité de la compagnie dans le contexte économique actuel. Leurs revendications pèseraient 30 millions d’euros sur les comptes d’Air Berlin.
LTU opère actuellement les vols long-courriers touristiques du groupe Air Berlin, par exemple ceux vers les Caraïbes, la Thaïlande ou l’Afrique du Sud.