C’est un cri désespéré que les salariés d’Air Méditerranée ont adressé dans une lettre ouverte au président de la République, au ministre des Transports et aux passagers.
Ils y dénoncent les pratiques inhumaines aux « conséquences sociales et économiques [sont] proprement scandaleuses », entreprises par leur employeur depuis des mois : « notre PDG, profitant de la crise actuelle, méprisant ses salariés, leurs représentants et le dialogue social, vient de créer une filiale grecque avec des navigants soumis au droit social grec pour y délocaliser sauvagement la majeure partie de notre flotte (60 % des avions concernés à ce jour). Ceci afin de profiter au mieux des bas salaires grecs, et de cotisations sociales inférieures dans le but de délocaliser ses bénéfices. »
En décembre 2011, les salariés, à travers le syndicat Unac (Union des navigants de l’aviation civile), avaient dénoncé un plan de suppression de 85 postes, dont 83 concernant des navigants.
La lettre est visible sur le site de l’Unac : www.unac.asso.fr