Après deux refus, les mécaniciens de Boeing basés à Paine Field (Everett) ont finalement approuvé en fin de semaine dernière la proposition de l’avionneur américain concernant une extension de contrat sur huit ans couvrant la production du futur 777X. 51 % des 31 000 ouvriers, membres de la section 751 du puissant syndicat IAM (International Association of Machinists & Aerospace Workers), ont voté en faveur de l’offre de leur employeur.
Cet accord va permettre à Boeing de maintenir sur le site d’Everett la production d’éléments du fuselage, l’assemblage final et la fabrication de certains éléments majeurs de son dernier né de la famille Triple Sept, comme les ailes (désormais en matériaux composites), des éléments de cabine et le câblage.
L’avionneur réfléchissait depuis quelques semaines à transférer cette activité de production et d’assemblage du futur gros porteur vers d’autres sites, notamment non syndiqués dans le sud des États-Unis. Quelque 54 sites potentiels avaient été identifiés. Cette menace de délocalisation a joué un rôle important dans la suite des négociations.
Parmi les mesures prévues dans ce nouveau contrat, d’importantes concessions sur les systèmes actuels des retraites et de santé. En contrepartie de quoi Boeing s’est engagé à verser une prime de 15 000 dollars aux ouvriers : 10 000 dollars à la signature du nouveau contrat qui prend effet à partir de 2016 et 5 000 dollars à partir de 2020.
