Nouvelle semaine dans la vie du F-35 Joint Strike Fighter de Lockheed Martin. Deux nouvelles importantes, l’une concernant les Pays-Bas, l’autre le Japon.
Pour commencer, la bonne nouvelle. Vendredi 29 juin, le Japon a signé un accord formel avec les États-Unis pour l’achat d’un lot initial de quatre F-35A. Le montant de la transaction, qui comprend également deux simulateurs et de l’équipement, se monte à environ 750 millions de dollars.
Le coût unitaire des avions revient à près de 129 millions de dollars. Pour rappel, le Japon avait annoncé en décembre 2011 vouloir acquérir 42 F-35A, puis avait menacé Lockheed Martin de revenir sur sa décision en février 2012 si les coûts augmentaient trop ou si les retards étaient trop importants. Voilà donc une signature qui devrait permettre à Lockheed Martin de souffler un peu, au vu de ce qui s’annonce peut-être aux Pays-Bas.
Direction donc les Pays-Bas, où l’avenir du F-35 vient de s’assombrir un peu plus. En effet, le parti travailliste néerlandais a déposé jeudi 5 juillet une proposition au Parlement, appelant à la fin de la participation du pays au programme F-35.
Le gouvernement doit faire face à d’importantes restrictions budgétaires, et les coûts grimpants du Joint Strike Fighter ne font qu’accentuer l’incertitude qui règne sur ce programme, d’où la proposition des travaillistes. Le parti souhaite soumettre sa proposition avant les élections législatives de septembre prochain.
Une sorte de coalition pour l’abandon du F-35 – formée des travaillistes, du parti socialiste, du parti de la liberté, des écologistes et du parti pour les animaux – détient 78 des 150 sièges du Parlement, ce qui pourrait remettre en cause le F-35 si jamais la proposition était votée.