La commission Défense de la Chambre des communes a publié un rapport le 5 février concernant les dépenses d’équipement dans le domaine de la Défense. On y apprend notamment que la décision du gouvernement de changer de version du F-35 pour équiper ses porte-avions aurait coûté environ 100 millions de livres (près de 116 millions d’euros).
Le choix du gouvernement en 2010 de passer du F-35B au F-35C a été qualifié de « plus importante décision d’acquisition » dans le cadre du Strategic Defense and Security Review (SDSR). Pourtant, ce changement a été basé sur des informations incomplètes et inexactes et sur une méconnaissance du ministère britannique de la Défense des conséquences de cette modification. La décision aurait donc coûté une centaine de millions de livres, mais le coût final et les implications stratégiques restent pour l’instant inconnus.
Les arguments d’une interopérabilité améliorée – notamment avec la France – se sont également révélés faux, ce qui a par conséquent contribué à augmenter les coûts du programme de construction des porte-avions et des retards dans la mise en service de ceux-ci (la mise en service du premier est prévue au plus tôt en 2018).
Le 10 mai 2012, le ministre de la Défense Philip Hammond avait déclaré que la Grande-Bretagne revenait sur sa décision prise en 2010 d’opérer le F-35C, pour revenir à la version B (STOVL). Les principales raisons invoquées concernaient les délais de mise en service du groupe aéronaval et la hausse trop importante des coûts d’adaptation.