Trois syndicats représentatifs du personnel au sol d’Air France – CFDT, FO et CFE/CGC, sont parvenus à un accord avec Air France sur le plan de départs volontaires annoncé en juillet dernier dans le cadre du volet 2 de Transform 2015. Leurs collègues de la CGT et de l’UNSA n’ont pas signé l’accord le 26 novembre 2013, même si, selon la CFDT, celui-ci a « sensiblement » été amélioré.
Ce plan de départs volontaires, qui prévoit au total 2 800 suppressions de postes, concerne quelque 1 826 salariés au sol : 582 postes équivalents temps plein sur le hub Roissy-Charles de Gaule, 128 sur Orly, 591 sur les bases province (Marseille, Nice, Toulouse), 282 au sein du cargo, 145 au sein des fonctions supports et enfin 98 dans les autres activités.
Les premiers départs devraient intervenir dès le 28 février 2013. Alors que Air France avait fixé au 31 décembre 2014 les derniers départs, les syndicats ont réussi à les reporter au 31 mars 2015. Il s’agit de l’une des mesures modifiées de l’accord initial proposé par Air France. Les autres « améliorations » concernent notamment les montants et la durée de l’allocation temporaire dégressive (ATD) : son montant est revalorisé de 25 % (contre 20 % auparavant), soit 1 800 euros au lieu de 1 500 euros, et sa durée maximale est désormais de 36 mois (contre 24 initialement). « Cette allocation se cumule avec les indemnités de départ de l’entreprise », a tenu à préciser la CFDT.
Les salariés qui décideront de rester au sein de l’entreprise pourraient voir, quant à eux, « le dispositif et la prime PPARS prolongée jusqu’au 31 mars 2015 », a précisé la CFDT.
Le groupe Air France-KLM a engagé en 2012 le plan d’économies Transform 2015, dont l’objectif est de réduire les coûts de 20 % et d’abaisser à près de 4,5 milliards d’euros la dette nette d’ici fin 2014. La première phase de ce plan a déjà entraîné la suppression de plus de 5 000 emplois.
