Conformément à ce qu’elle avait annoncé à l’automne, easyJet a travaillé à son plan de restructuration en France, dont la mesure phare est la fermeture de la base de Toulouse à la fin du mois de mars. Un accord sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été conclu avec les partenaires sociaux, qui permettra de maintenir l’essentiel des équipes toulousaines au sein des effectifs français.
Sur le plan opérationnel, la fermeture de la base de Toulouse va entraîner la relocalisation des deux appareils stationnés à Lyon et à Nantes. Malgré cette réduction de voilure, la low-cost britannique ne quitte pas la Ville rose puisqu’elle conserve ses dix lignes les plus populaires, à savoir celles vers Orly (qui conserve une belle fréquence avec cinq rotations quotidiennes), Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice et Nantes sur le réseau intérieur et vers Londres Gatwick, Bristol, Palma de Majorque, Genève et Milan Malpensa. Elle offrira ainsi 1,5 million de sièges à Toulouse en 2025.
Le PSE va en parallèle permettre de maintenir la grande majorité des 125 collaborateurs de Toulouse au sein de la compagnie, sur d’autres bases françaises, avec un planning de vols adapté et des mesures d’accompagnement. Ceux ne souhaitant pas être transférés bénéficieront de mesures d’accompagnement également (formation de reconversion, nouvel emploi, création/reprise d’entreprise, retraite).
La réorganisation prévoit également le transfert d’un appareil basé à Paris CDG vers Orly et un plan limité de départs volontaires sur les trois bases, concernant le personnel de cabine.
Avec sa nouvelle structure, easyJet compte « pérenniser ses activités sur le marché français ». Elle emploie actuellement 1 800 salariés dans l’Hexagone.