Le long roman concernant l’avion gouvernemental israélien touche peut-être à sa fin. Les dernières plaintes du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu quant à l’utilisation d’avions d’affaires tierces ou d’appareils de la flotte de la compagnie El Al ont reçu un écho favorable du gouvernement le 4 mai dernier.
Selon les médias israéliens, l’acquisition de l’appareil serait estimée à entre 20 et 30 millions de dollars, en prenant en compte l’installation de système de communication sécurisé ainsi qu’un système de protection antimissile. Il devrait s’agir d’un avion de seconde main (le Boeing 767 a été cité) et devrait disposer d’un rayon d’action suffisant pour relier les États-Unis sans escale.
L’appareil sera utilisé pour les déplacements du Premier ministre ainsi que par le président israélien. Une proposition concrète du ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon concernant l’acquisition de l’avion devrait intervenir dans les deux mois.
L’État hébreu ne dispose plus d’avion gouvernemental dédié depuis la mise en retraite d’un Boeing 707 en 2001. Selon le quotidien Jerusalem Post, le coût des vols affrétés pour le Premier ministre et le président de l’État sont estimés à plus de 3 millions de dollars par an.