Un programme ambitieux. Souhaitant accomplir la plus grande expansion de son réseau international, la compagnie américaine en a annoncé le 18 octobre le dernier volet : onze nouvelles destinations transatlantiques sont prévues.
Pour le programme été 2006, Delta Airlines propose à ses passagers des vols sans escale vers l’Europe et le Moyen-Orient au départ de l’aéroport Hartsfield-Jackson d’Atlanta et de New York JFK. Les destinations se situent en Israël et en Europe : les aéroports de Tel Aviv, Düsseldorf, Copenhague, Edimbourg, Budapest, Nice (au départ d’Atlanta), Athènes, Dublin, Manchester, Venise et Kiev devraient accueillir des appareils de la compagnie à partir de mars, avril et mai 2006. Ce projet est cependant encore soumis à l’approbation de la plupart des gouvernements concernés.
Delta souhaite en outre d’augmenter le nombre de ses vols vers l’Irlande et l’Italie. Elle a également prévu d’ajouter 28 destinations des Caraïbes et de l’Amérique Latine à son réseau. Cette expansion va s’accompagner d’un renouvellement des services sur le long-courrier, et particulièrement en classe affaires. Par ailleurs, huit des 21 Boeing 767-400ER opérés actuellement sur les réseaux domestique et latino-américain pourraient être reconfigurés et transférés sur les lignes transatlantiques.
Actuellement sous le régime particulier du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, Delta doit tout faire pour redevenir viable. Or les liaisons transatlantiques sont les plus rentables pour les compagnies traditionnelles américaines, fortement concurrencées par les low-cost sur le marché intérieur qui les contraignent à maintenir le prix de leurs billets à un niveau minimal. Delta applique ainsi les projets énoncés lors de son passager sous la protection du chapitre 11 et renforce le plus possible son réseau long-courrier. Avec l’espoir que cette stratégie sera payante.
