L'annonce de la création d'Aero Engine Corporation of China (AECC) par le président chinois Xi Jinping à la fin du mois d'août est incontestablement un nouveau signe des ambitions aéronautiques de l'Empire du Milieu. Cette nouvelle entreprise publique, qui regroupe les savoir-faire d'AVIC et de Comac dans la propulsion, disposerait déjà d'un capital de 50 milliards de yuans (6,71 milliards d'euros) pour permettre à la Chine de rattraper son retard sur les motoristes occidentaux ou russes.
Car ce n'est un secret pour personne, le retard est important. Les premières images des démonstrateurs d'avions furtifs chinois, aussi bien le J-20 de Chengdu Aircraft Corporation que le J-31 de Shenyang Aircraft (photo), tout comme d'ailleurs aussi l'avion de transport Y-20 de Xian Aircraft, ont été particulièrement révélatrices au regard des observateurs avertis : ces programmes sont largement pénalisés par leurs motorisations.
Pour de nombreux spécialistes, la Chine mettra entre...
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