Les Etats-Unis veulent mettre un terme à la congestion qui règne à JFK. Le DoT (Department of Transportation) a donc réuni les majors américaines les 23 et 24 octobre pour tenter de parvenir à un accord sur la réduction du trafic à l’aéroport new-yorkais. Parallèlement, un groupe de travail composé de représentants de compagnies aériennes, d’aéroports et d’officiels est chargé de trouver des mesures en ce sens, applicables avant l’entrée en vigueur du programme été 2008. Le but : ne plus dépasser les 80 mouvements par heure.
Le DoT espère que les compagnies réduiront volontairement leur programme de vol à JFK. Si ce n’est pas le cas, l’administration américaine imposera des quotas. Elle ne cache pas non plus son attirance envers l’instauration d’une taxe supplémentaire, sur la congestion, pour dissuader une partie des passagers de voyager vers JFK ou en heure de pointe et réduire ainsi les vols, donc les retards.
Connu pour ses retards chroniques, JFK a battu tous les records de dysfonctionnement cet été. Un tiers des vols a été annulé ou retardé, les passagers sont restés bloqués durant des heures sur les pistes… George W. Bush lui-même a décidé que la situation régnant à l’aéroport était inacceptable, d’autant plus qu’elle avait des répercussions sur les programmes de vols de tous les autres aéroports américains, et a chargé le DoT de trouver des solutions le plus rapidement possible.
La FAA (Federal Aviation Administration) a publié un avis le 19 octobre, identifiant les limites de l’aéroport. De 6h à 21h59, les opérations régulières et non régulières devront être limitées à 80 par heure. Un mouvement supplémentaire est possible entre 15h et 19h59, dans la limite de 44 en trente minutes et de 24 en quinze minutes. Hors, en 2007, JFK a atteint sa limite de 1 200 mouvements par jour en moyenne et en a géré plus de 1 300 par jour au mois d’août. Un programme de vol dépassant les capacités de New York JFK, même par météo favorable. Il n’a permis qu’à 62% des vols d’atterrir à l’heure cet été.