A la suite de l’attaque organisée par l’Iran sur Israël dans la nuit du 13 au 14 avril, l’EASA surveille la situation au Moyen-Orient pour évaluer son impact sur la sécurité de l’aviation civile. Elle est notamment en contact étroit avec la CAA israélienne pour disposer de renseignements essentiels pour décider de l’enclenchement du mécanisme d’alerte de l’Union européenne pour les zones de conflit.
Plusieurs instruments d’atténuation des risques pour les espaces aériens concernés sont déjà en place. Une note d’information signale notamment que « le risque d’erreur de calcul et/ou d’identification reste élevé au-dessus de la région d’information de vol (FIR) de Téhéran ».
Des bulletins d’information sur les zones de conflit (CZIB) recommandent par ailleurs déjà de ne pas effectuer de vols au-dessous du FL 320 à l’intérieur de la FIR de Bagdad et d’éviter le survol de la Syrie.
Les NOTAM émis le 13 avril entraînant la fermeture des espaces aériens de la région (Israël, Liban, Jordanie, Irak et Iran) ont expiré le 14 avril. Cependant, des compagnies ont suspendu certaines de leurs opérations dans la région. Swiss par exemple, ne dessert plus Tel Aviv jusqu’à nouvel ordre ni Beyrouth jusqu’au 18 avril.