L’Allemagne provoque à son tour l’ire de Ryanair. La compagnie irlandaise a annoncé le 27 octobre qu’elle allait réduire de 30% le nombre de ses vols à Francfort Hahn dès cet été, en représailles à l’instauration d’une taxe touristique par le gouvernement allemand.
Trois appareils vont ainsi quitter la base de la low-cost pour être stationnés ailleurs : les Boeing 737-800 passeront ainsi de onze à huit. Leur départ va entraîner une réduction sérieuse des vols hebdomadaires et des destinations desservies depuis Francfort : les rotations passeront de plus de 530 à 382 par semaine et neuf routes vont disparaître – elles ne seront plus que 45.
Ces mesures devraient coûter un million de passagers annuels à l’aéroport – ils passeront de 3,9 à 2,9 millions – et un millier d’emplois.
Cette décision a été prise à la suite de l’instauration d’une taxe touristique de huit euros par le gouvernement allemand, qui s’applique sur le prix des billets d’avion. Ryanair a expliqué que toutes les taxes de ce genre faisaient diminuer le trafic, comme elle l’a vérifié en Irlande et en Grande-Bretagne. Et la low-cost n’a pas l’intention d’attendre pour vérifier s’il en sera de même en Allemagne.