Avec une offre encore un petit peu contrainte et une demande qui n’a pas encore montré de signes de faiblesse, les tarifs aériens restent à un niveau plus élevés qu’avant la crise sanitaire. Les compagnies aériennes françaises indiquaient récemment qu’elles « pouvaient enfin facturer le coût réel du transport aérien à leurs passagers », qui s’est lui aussi alourdi avec l’inflation, la hausse du carburant et les difficultés de la chaîne d’approvisionnement. L’IATA a analysé l’évolution de ces tarifs et constate qu’ils ont tout de même augmenté moins vite que l’inflation en Europe.
L’association indique en effet que les tarifs avaient augmenté de 16 % en juin 2023 par rapport à juin 2019. Or l’indice moyen des prix à la consommation a enregistré une hausse de 20 %.
A cette occasion, l’IATA a de nouveau appelé les régulateurs européens à améliorer les conditions de concurrence en encadrant de plus près les fournisseurs d’infrastructures en situation de monopole (pour limiter les augmentations de tarifs) et en révisant le règlement sur la protection des consommateurs EU261 pour introduire un partage équitable des responsabilités dans la chaîne de valeur de l’aviation en cas de retard.
(Infographie © IATA)