La situation de Kingfisher ne semble pas s’arranger alors que la date butoir pour relancer la compagnie se rapproche dangereusement. Les pilotes ont en effet menacé d’appeler la direction de l’aviation civile indienne à intervenir dans le conflit les opposant à la direction si celle-ci ne leur verse pas leur salaire du mois de mai.
En proie à d’importantes difficultés financières, Kingfisher n’avait en effet pas réglé ses employés depuis le mois de mars. Ceux-ci s’étaient donc mis en grève au début du mois d’octobre, entraînant l’annulation de tous les vols puis la suspension de la licence opérationnelle de la compagnie.
Pour calmer le jeu, Kingfisher a proposé de régler les trois premiers mois d’arriérés. Cependant, seuls deux auraient pour le moment été versés, d’où la colère des pilotes.
Dans le même temps, la compagnie indienne doit présenter un plan de restructuration et de reprise des vols viable à la direction de l’aviation civile si elle veut retrouver sa licence. Or ceci doit impérativement être réalisé avant le 31 décembre, sans quoi la licence ne pourra pas être renouvelée.