IAG a publié un chiffre d’affaires de 8,4 milliards d’euros en 2021, en croissance de 8,3% par rapport à 2020 mais toujours très loin des 25,5 milliards d’euros enregistrés en 2019.
Le groupe continue d’enregistrer une perte opérationnelle (2,76 milliards d’euros) et une perte nette (2,9 milliards d’euros) importantes, bien que réduites de plus de moitié par rapport à l’année dernière.
Luis Gallego, le directeur général du groupe, se montre toutefois confiant dans l’évolution de l’activité, constatant comme ses concurrents un sursaut dans les réservations lorsque les restrictions sont levées et une amélioration confirmée de l’activité au quatrième trimestre.
IAG constate également des différences criantes en fonction de ses compagnies, les compagnies espagnoles Iberia et Vueling récupérant plus rapidement que British Airways et Aer Lingus, sous l’effet du dynamisme des marchés espagnol et sud-américain.
A la fin de l’année, les réservations long-courrier ont toutefois atteint 80% de leur niveau de 2019, grâce à la réouverture des Etats-Unis et du Canada et la solidité du marché loisirs. Un ralentissement à court terme a été observé avec l’arrivée du variant omicron mais qui n’a pas remis en cause les réservations pour le printemps et l’été. IAG s’attend donc à exploiter 85% de ses capacités de 2019 cet été.
Pour 2022, le groupe s’apprête à enregistrer une lourde perte au premier trimestre en raison de la saisonnalité, d’omicron et des coûts liés à la reconstruction de ses capacités. Mais il vise des résultats opérationnels positifs à partir du deuxième trimestre, qui devraient lui permettre de redevenir rentable sur l’année.
(Photo © Iberia)