Air France aurait choisi une variante du siège Cirrus de Zodiac Aerospace pour équiper la classe affaires de sa flotte long-courrier, selon un article du site économique La Tribune publié le 11 janvier. Le nouveau siège de type « full flat bed » serait donc dans une configuration « herringbone » (en épis où chevrons) à 4 sièges de front (1-2-1), permettant à chaque passager d’avoir un accès direct à un couloir.
L’arrivée de ce nouveau siège, qui devrait être officiellement présenté lors du salon du tourisme IFTM Top Résa en septembre prochain, marque la décision de la compagnie de dédensifier sa classe affaires long-courrier (7 sièges de front sur Boeing 777 avec l’un des pitch les plus bas) pour la rendre compétitive sur d’autres marchés que celui de l’Atlantique Nord, notamment vers le Moyen-Orient et l’Asie. Il permettra aussi à la compagnie de proposer son premier lit pleinement horizontal en Business, une lacune qui n’avait pas été corrigée avec le précédent siège dit « NEV 4 ».
Selon La Tribune, Air France n’équipera que 44 Boeing 777 de sa flotte (sur les 62 « Triple Sept » en versions pax de la compagnie). De plus l’arrivée du nouveau siège Business s’accompagnera d’une réduction de la capacité équivalente à 15% sur certains 777-300ER (de 67 à 58 sièges dans la version LC International au yield le plus haut – 303 sièges dans configuration quadriclasse).
Toujours selon latribune.fr, Air France aurait trouvé une solution pour pouvoir modifier rapidement la configuration cabine en fonction de la saisonnalité. Une idée qui semble aujourd’hui un peu farfelue, compte tenu que les sièges ainsi enlevés devront être logiquement remplacés par ceux de la classe immédiatement inférieure (à savoir déplacement de la Premium Economy, puis modification de la classe économique…).
Cette annonce semble cependant provenir directement de la communication de la compagnie française, Air France ayant pour habitude de mentionner ses 777-200 et -300, appareils qui n’ont jamais figuré dans sa flotte au sens de l’avionneur. (Les 777-200ER et -300ER sont en revanche les piliers de sa flotte long-courrier).
Par ailleurs, la perte de revenus engendrée par la baisse du nombre de sièges en classe affaires serait compensée par la réduction de l’équipage d’un pnc, voire deux, en fonction de la saisonnalité. Selon La Tribune, l’appareil comportant moins de sièges premium l’été (et donc disposant de plus de sièges au total dans l’avion) verra donc son équipage réduit d’un pnc supplémentaire… Affaire à suivre !
Les liens vers les articles de La Tribune
Air France contrainte de réduire son offre en sièges en «First» et en «Business»
Découvrez à quoi va ressembler le nouveau fauteuil d’Air France en classe affaires
