Les livraisons de plusieurs compagnies pourraient subir l’impact des malversations de Koito. Le fabricant japonais a reconnu le 9 février qu’il avait falsifié les résultats de tests de sécurité réalisés sur des sièges d’avions, après que le gouvernement japonais l’a sommé de réparer les défauts constatés.
Koito aurait altéré les données relevées lors d’essais sur les sièges, remplaçant celles qui ne respectaient pas leur cahier des charges par des données enregistrées lors de tests antérieurs. La résistance au feu et aux chocs ne serait ainsi pas aux normes. Il aurait également modifié le design de certaines pièces sans les faire certifier par la suite. L’équipementier met ce manquement sur le compte de la tension engendrée par les délais serrés de livraison.
150 000 sièges seraient concernés. Le problème toucherait ainsi un millier d’appareils au service de trente-deux compagnies, principalement au Japon, aux Etats-Unis et à Singapour. La livraison du onzième A380 de Singapore Airlines serait ainsi reportée à cause d’un retard dans la fourniture de ses sièges. Continental Airlines et ANA subirait également des délais dans la réception de leurs Boeing.
La sécurité des vols n’étant pas compromise, aucune autorité n’a demandé aux compagnies de cloués les appareils concernés au sol.