Une campagne interalliée et interarmées de guerre électronique a débuté mercredi 9 mai dans le nord-est de la France et en Allemagne. L’exercice s’étend jusqu’au 16 mai.
Au sol, les opérateurs s’exercent à la mise en œuvre de leurs systèmes. Sont déployés pour l’occasion, un polygone de guerre électronique, qui déploie des systèmes de défense sol-air (SA-6 et SA-8, mais aussi missiles inertes de type « smokey-sam »), ainsi qu’un système sol-air de moyenne portée Mamba.
Dans les airs, le personnel navigant s’exercera à réagir face à des situations tactiques, à l’aide de Mirage 2000, de Rafale, de C-135, d’avions radar E-3F, de Transall et de CASA CN235. Les avions effectueront entre autre des missions de frappes en profondeur, de défense aérienne, de renseignement, de reconnaissance, d’évaluation et de suppression de la menace, d’appui aérien rapproché, de ravitaillement, de tirs simulés de missiles SCALP. Des hélicoptères de l’ALAT et des moyens aériens allemands, américains, belges et otaniens seront également mis en œuvre.