Le revirement de la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine et plus généralement de l’Europe laisse le Vieux Continent face à ces pires contradictions. Dernier exemple en date, la tentative avortée d’Euronext de bannir les entreprises Airbus, Safran et Thales de son indice CAC 40 ESG au motif de leurs activités de défense, une absurdité qui en dit long sur les objectifs prioritaires de certaines instances européennes encore aujourd’hui.
L’accès au financement bancaire pour les acteurs du secteur reste d’ailleurs problématique depuis des années, en particulier pour les plus fragiles, la défense n’ayant décidément pas les mêmes faveurs que l’écologie au sein du pouvoir européen...