« Un trou d'air phénoménal » : la paralysie brutale du transport aérien, dû à la pandémie de Covid-19, ébranle tout l'écosystème de Toulouse, capitale de l'aéronautique et du spatial, en France, y menaçant des milliers d'emplois. Au-delà de la filière aéronautique dans cette ville, siège d'Airbus et d'une cohorte de sous-traitants, c'est tout un tissu économique -- commerces, artisans, travailleurs indépendants et services -- qui risque d'être affecté, mettent en garde les parties prenantes.
Dans ce « trou d'air phénoménal », il va falloir « être capable de s'adapter et prêt à repartir », analyse Christophe Cador, le président de Satys, spécialisée notamment dans la peinture d'avions, dont le siège est à Blagnac, l'« Airbus city » de la périphérie toulousaine.
Aujourd'hui, "on travaille à 50-60% de notre capacité", ajoute celui qui est aussi président du comité Aéro-PME du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales.
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