Les choses se précipitent du côté de Mexicana. Le groupe Med Atlantica est devenu propriétaire de la maison mère de la compagnie mexicaine et cherche désormais à récupérer une partie de son ancien réseau afin de pouvoir relancer ses opérations.
Le groupe Tenedora K a accepté le 11 mai de céder les 95% qu’il détenait dans Nuevo Grupo Aeronáutico – qui regroupe Mexicana, Mexicana MRO, Click et Link – au groupe touristique espagnol. Med Atlantica est donc désormais propriétaire de la dette de Mexicana et a entamé des négociations avec ses principaux créanciers, que sont les banques Bancomex et Banorte, pour sortir du régime spécial sur les faillites.
Avant de pouvoir relancer les opérations de la compagnie, Med Atlantica va également devoir lui obtenir une nouvelle licence opérationnelle.
Le groupe a d’ores et déjà déposé une demande auprès du secrétariat aux Communications et aux Transports (SCT) pour récupérer les anciennes liaisons de Mexicana, qui font partie de ses actifs mais sont actuellement opérées par Aeromexico, Volaris et Interjet. L’institution avait en effet indiqué, après la faillite de la compagnie en août 2010, que ses routes et ses créneaux aéroportuaires seraient protégés et lui seraient rendus lorsqu’elle reprendrait ses activités.
Banorte a par ailleurs conditionné tout accord à la récupération de ces lignes.
De leur côté, les compagnies mexicaines se préparent au retour de leur concurrente. Si Interjet a déjà déclaré qu’elle n’était pas inquiète, toutes sont en train de renforcer leur réseau.