L’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) et le centre de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) ont publié un addendum au protocole de sécurité établi en mai, estimant notamment que les dépistages et les quarantaines ne devaient pas faire l’objet de mesures généralisées.
Les deux agences expliquent en effet que les passagers en provenance d’un pays où la prévalence du SARS-CoV-2 est similaire au pays de destination « ne devraient pas être automatiquement considérés comme à haut risque de diffuser » la covid-19. Ils devraient donc être traités de la même façon que toute personne de la population locale n’ayant pas été en contact avec un cas positif.
Au contraire, selon les dernières observations scientifiques, la prévalence du virus dans la population de voyageurs est plus faible que dans la population en général. Par ailleurs, les mesures mises en place dans les aéroports et les avions pour le respect des gestes barrières réduisent considérablement les risques d’être infecté durant le voyage.
L’EASA et l’ECDC estiment que le dépistage automatique des voyageurs, surtout s’ils partent d’une zone où le virus est moins présent que dans leur destination, risque de détourner des ressources qui pourraient être affectées au traçage des cas et au dépistage des cas contact sur place.
